Je viens vous confier, ce qui m'est arrivé ce week- end et dont je ne mesure pas encore pleinement les conséquences même si je sais que je me suis engagée sur des chemins où j'ai envie de me laisser guider. Mais j'arrête de philosopher et j'en viens aux faits.

Venant de mes lointaines montagnes j'avais parcouru les 400 km qui me séparent du Cap d'Agde, afin d'assister à une soirée au donjon de B. où je devais me rendre avec Maître X et deux couples, libertins, de ses amis en vacances dans la région.

Je connaissais Maître X, pour l'avoir rencontré quelque mois auparavant, dans ce même Donjon alors que moi même officiait ce soir là avec un soumis que la Maîtresse des lieux m'avait gentiment confié et que lui même était accompagné d'une soumise. Après un repas en commun, où nous avions sympathisé, nous nous étions rendus au Donjon afin de jouer aux jeux qui sont les nôtres. Je garde de la soirée le souvenir d'une symbiose parfaite de nos soumissions respectives, l'un observant l'autre , sans jamais intervenir dans le jeux de l'autre mais tellement complices à la fois Avant de prendre congé je lui avais confier mes coordonnées, espérant vivement un appel de sa part afin que nous assistions ensemble à une autre soirée éventuellement. Ce qu'il fît pour mon plus grand plaisir je l'avoue.

A l'heure dite donc samedi nous nous présentions tous les six devant la grille du Donjon et quelle ne fût pas notre déception de trouver porte close la soirée ayant été annulée. Très gênés vis à vis des amis de Maître X auxquels nous avions promis de faire découvrir le monde S.M ses rites et ses pratiques, nous décidâmes avant tout d'aller au restaurant avant d'envisager la suite de la soirée. Nous fîmes grand effet quand nous arrivâmes dans ce fameux restaurant bondé de monde, car Maître X et ses amis avait revêtus des tenues fétichistes et je portais moi même une robe en velours noir plus classique mais assez sexy je l'avoue et un peu courte aussi.

Le repas se déroula dans la bonne humeur, la salle se vidant peu à peu l'heure avançant. Durant tout le repas Maître X et moi même plaisantâmes sur mes dispositions pour la soumission et je lui avouais que si je ne suis pas une soumise, j'aimerais tester une expérience de soumission soft.

Maître X me prit au mot et me demandant de me lever et de venir à ses côtés il me retira ma culotte sous le regard amusés de ses amis et sous celui quelque peu ébahi des quelques convives qui restaient dans la salle et qui aperçurent notre manège. Durant le repas nous avions parlé de libertinage et je lui avais avoué que je suis très portée sur les exhibitions dans les lieux insolites comme les parkings par exemple. Après l'épisode de la culotte il me demanda si je lui faisais confiance et si j'acceptais qu'il me soumette "gentiment" durant la soirée, ses amis pourrait voir ainsi , un peu ce que nous désirions leur faire connaître ce soir là.

N'ayant pas de lieu adapté à la situation nous décidâmes tous les deux de faire ceci en exhibe en plein air. Pendant que nous prenions le café il s'échappa afin de préparer la suite des événements.

Entre mes craintes et l'excitation due à la situation je pris la décision de faire confiance à Maître X et quand il revint nous chercher avec un petit sourire mutin au coin des lèvres , je pris avec confiance sa main pour le suivre. A quelque centaines de mètre du restaurant se trouvais un parking où apparemment on nous attendait. Plus nous approchions, plus je serrais la main de X, une dizaine d'hommes nous attendait et nous saluèrent courtoisement. X me banda les yeux avec le foulard que je portais, me menotta les mains derrière le dos, fixa des pinces sur mes seins et mon sexe et entreprit de me promener ainsi au milieu de ces inconnus.

Curieusement j'étais très fière d'être ainsi exhibée et quand Maître X me demanda si j'acceptais de subir le passage du fouet, j'acceptais volontiers impatiente de poursuivre l'expérience. Il me fît mettre devant le capot d'une des voitures, les mains posées sur celui-ci , jambes écartées et instinctivement je me cambrais afin de faire ressortir mes fesses. Il entreprit de passer sur mon corps un fouet que je sentais assez long et ayant l'expérience du matériel, je sus de suite que c'était un fouet aux lanières en caoutchouc qui sert à préparer la peau et peut être aussi cruel s'il est utilisé de manière plus intense. Je me préparais mentalement au premier coup ce qui fit que quand celui ci arriva, je fus surprise par sa douceur et j'esquissais un sourire de satisfaction. X me demanda si ça allait et si il pouvait f o r c e r un peu plus ses coups ce que j'acceptais volontiers. Je me livrais totalement à lui fière de lui appartenir pour la soirée et de pouvoir lui prouver qu'il n'aurait pas à le regretter.

Après une fessée délicate mais ferme, il invita les hommes présents à me caresser, Maître X se plaça derrière moi, et sa présence et ses encouragements gentiment murmurés finirent de faire tomber les dernières barrières de mes craintes et je m'abandonnais sachant qu'Il était là.

C'était grisant de sentir toutes ses mains sur mon corps et ce qui m'étonna le plus c'est la délicatesse dont tous ces hommes firent preuve à mon égard. Alors que j'étais appuyée sur le capot en train de me faire prendre par un des hommes, je sentis soudain une présence à mes côtés et je compris qu'une de nos amies, visiblement excitée par la situation, avait décidé d'organiser un petit gang bang improvisé. Je gardais quant à moi les yeux bandés, mais ne perdais pas miette des sons qui me parvenaient pouvant ainsi fantasmer tout à loisir sur la situation.

Maître X me libéra enfin de mon bandeau et de mes liens et je me lovais dans ses bras ayant besoin d'un réconfort que, je pense vous comprendrez fort bien. Après que j'eusse repris quelque peu mes esprits, nous primes congé des hommes qui avaient été nos compagnons de jeux improvisés, ceux-ci nous saluèrent fort courtoisement, et nous décidâmes de poursuivre notre soirée dans l'appartement d'un des deux couples qui nous accompagnait mais ceci est une autre histoire.

Milady